jeudi 25 octobre 2012

Le sablier de sang - Laurent Genefort

Dans les brumes de Karnab la Magnifique, on chuchote de bien étranges histoires. Mais à la taverne de l'Étrangleur, ce sont les aventures d'AIaet le voleur qui réjouissent les buveurs. Bien souvent il dut vaincre la magie des sorciers par la ruse. Maintes fois il échappa à la mort.
 Mais cette fois-ci, pour avoir tenté de voler le trésor de la sorcière Varangas, Alaet se retrouve en bien mauvaise posture. Car la magicienne s'est emparé de son fluide vital, et la vie du larron s'enfuit au rythme lent du Sablier de sang. Une fois ce dernier entièrement écoulé, Alaet mourra. Une seule solution : ramener à Varangas les trois objets magiques qu'elle convoite, et ce avant qu'une année se soit écoulée. Un an pour parcourir Wethrïn et défier les forces du mal. Un an pour réaliser l'impossible...
Après Le Château cannibale, Laurent Genefort nous fait découvrir le monde de Wethrïn dans une haletante course contre la montre.

Pour ce deuxième volet des chroniques de Wethrïn, Laurent Genefort retrouve son personnage énigmatique d'Alaet, le voleur aux innombrables qualificatifs. L'aventure commence mal pour Alaet, puisqu'il se fait piéger par l'archisorcière Varangas en tentant de lui dérober le manuscrit de Skem. Celle-ci jette un sort à Alaet dont la vie est désormais liée à l'écoulement d'un sablier. Au terme d'une année, le sable sera entièrement écoulé et la vie du voleur prendra fin. Alaet a donc un an pour accomplir les desseins de la sorcière, à savoir retrouver trois objets magiques qu'elle convoite, s'il veut conserver la vie.
Les événements s'enchaînent très vite dans ce cours roman et l'on passe d'un décor à un autre, d'une épreuve à une autre sans temps mort. Chaque chapitre apporte son lot de surprises et l'imagination de l'auteur ne faiblit jamais. Le monde de Wethrïn, plus proche des contes des 1001 nuits que des ersatz de Tolkien, est particulièrement original et plaisant. Le seul point faible du roman réside dans les personnages, que l'on n'a jamais le temps de connaître vraiment et donc par conséquent de s'attacher à eux, même si l'à-propos et l'humour d'Alaet font souvent mouche.

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