samedi 16 juillet 2011

Pushing daisies


Ned est un pâtissier qui a un don exceptionnel : il peut ramener à la vie tout être vivant mort, qu'il s'agisse d'un animal, d'une plante ou d'un humain, simplement en le touchant. Mais, si Ned le touche une seconde fois, la vie s'envole de nouveau et pour toujours.

Cependant, l'équilibre naturel entre vie et mort doit être respecté : si le revenant est encore en vie passé une minute, un autre être doit mourir à sa place. La règle étant que la Mort reprend une vie équivalente à celle que Ned vient de récupérer : ainsi, un être humain pour un autre être humain, un écureuil pour un oiseau, une fraise pour une pêche... Une conséquence de ce retour à la vie est que le revenant ne vieillit plus, ou du moins plus lentement que la normale.

Emerson Cod, un détective privé, s'est retrouvé par hasard témoin du don de Ned et ils sont depuis devenus partenaires : Ned ramène à la vie les personnes assassinées pour leur demander qui les a tuées, puis, avant qu'une minute ne se soit écoulée, Ned les replonge dans la mort. Une fois l'identité du criminel connue, Ned et Emerson peuvent empocher la récompense.

Un jour, une affaire d'Emerson concerne Charlotte « Chuck » Charles, le premier amour de Ned, qui a été assassinée. Après l'avoir ramenée à la vie, Ned ne peut se résoudre à la toucher à nouveau et la laisse demeurer en vie. Hélas, il se condamne par là même à aimer Charlotte à distance, une obligation bien difficile à supporter.

Pushing Daisies est par certains aspects (la narration du début et l'ambiance) proche de Dead Like Me, série dont Bryan Fuller est, à l'instar de celle-ci, le créateur.

Le titre de la série vient de l'expression anglaise « to push up daisies » qui se traduirait en français par « manger les pissenlits par la racine ».



Une excellente série malheureusement annulée également. Comme quoi, c'est toujours l'originalité qui est mal vue. A côté de ça, des Experts en 3 exemplaires et je ne sais combien de saisons cumulées continuent toujours...
On peut la voir comme un croisement entre les imaginaires de Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet, une Amélie Poulain au pays d'Edward aux mains d'argent.

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